Папярэдняя старонка: Войны часоў Напалеона

Notice historique sur les armemens qui eurent lieu en Lithuanie pendant l'occupation française en 1812 


Аўтар: Lęski,
Дадана: 13-02-2012,
Крыніца: Сборник императорского русского исторического общества. Т.128. Петербург, 1909. С. 419-427.



Notice historique sur les armemens qui eurent lieu en Lithuanie pendant l'occupation française en 1812 [1]
(B. Y. A. II. 1835. T. I, стр. 243).

La grande armée française commandée par l'Empereur Napoléon qui franchit le Niemen en 1812 ne fit que traverser la Lithuanie, Les faibles détachemens qu'elle laissa sur son passage suffirent à peine pour garder les points les plus importants de la grande route militaire qu'elle avoit suivi pour pénétrer dans la Russie proprement dite. Aussi malgré la vaste étendue des pays que l'armée envahissante laissoit derrière elle, une partie seulement de ces contrées fut réellement occupée; on le fit d'une manière assez complète, pour permettre qu'une organisation régulière des provinces envahies fut établie, et que les ressources qu'elles offraient fussent exploitées avec fruit. La totalité des gouvernemens de Vilna, de Grodno et de Bialystok, la plus grande partie de ceux de "Witebsk et de Mohilow, furent occupées d'une manière permanente; mais les quatre Gouvernemens Lithuaniens de Vilna, Grodno, Bialystok et Minsk furent les seuls, sur lesquels s'étendit l'organisation civile provisoire, dont le siège fut établi à Vilna, et qui avait pour chef un gouverneur Général français (le comte Hogendorp) et une commission de gouvernement composée de nationaux.

C'est donc dans l'étendue de ces Provinces seules qu'eurent lieu les armemens ordonnés par l'Empereur des Français, sous les auspices d'espérances dont il leurroit la population de ce pays et que l'apparition du drapeau polonais à côté des Aigles françaises ainsi que le but apparent de cette guerre avaient réveillé parmi les Lithuaniens.

Après l'occupation de Vilna par l'armée française et la retraite des Armées Impériales Russes, l'Empereur Napoléon qui avoit établi son quartier-général dans cette ville, y institua un gouvernement provisoire composé de notabilités du pays à la tête duquel il plaça comme gouverneur-général de la Lithuanie, son Aide de camp général le comte Hogendorp. Les membres de ce Gouvernement provisoire, ou comme on l'appeloit, de la Commission de Gouvernement, se partagèrent les Départemens de l'administration.

Le Département ou Comité de la Guerre échut au prince Aléxandre Sapiéha, qui le présida jusqu'à sa mort. Ce fut le Général-de-brigade comte Etienne Grabowski qui le remplaça provisoirement et qui occupa cette place jusqu'à la retraite de la Grande Armée et la dissolution du Gouvernement provisoire Lithuanien.

Un des premiers soins du nouveau Gouvernement fut l'organisation et l'armement des trouppes dont Napoléon avoit ordonné la formation. Pendant son séjour à Vilna ce Souverain avait statué par un decret Impérial qu'il seroit levé en Lithuanie, aux frais de la province, cinq régimens d'Infanterie et quatre régimens de Cavalerie. On s'occupa donc aussitôt de la répartition et de la levée des recrues: les chevaux dûrent être fournis par les propriétaires nobles d'après le nombre de feux de leurs villages. On établit des ateliers d'habillement et d'équipement dans les villes principales comme Vilna, Kowno, Grodno, Bialystok, Minsk, Nowogrodek. Comme ces régimens devoient prendre rang dans l'armée polonaise, ils reçurent l'organisation, l'uniforme et la cocarde de cette armée; ils prirent ses numéros courans des régimens: savoir, l'Infanterie les n os 18, 19, 20, 21 et 22 et la Cavalerie les n os 17, 18, 19 et 20.

Conformément à l'organisation polonaise, les régimens d'Infanterie furent formés en 8 bataillons de six compagnies chacun; les régimens de Cavalerie quatre en Hulàns de 8 Compagnies ou 4 escadrons. Pour flatter la noblesse Lithuanienne et l'engager à se rallier à sa cause, Napoléon donna la plupart des places de Colonels de ces régimens à des notables de la province dont quelques uns n'avoient même pas servi et se virent d'emblée Colonels et Commandans des régimens. C'est ainsi que furent nommés:

pour le 18 rég. d'Infanterie - le comte Chodkiewicz (Alexandre),

pour le 19 rég. " - le comte Tysenhaus (Constantin),

pour le 20 id. " - le baron Biszping [2]),

pour le 21 " " - Mr. Gilgud [3]),

pour le 22 " " - Mr. Czapski (Stanislas),

pour le 17 rég. de Cavalerie - le comte Tyszkiewicz (Michel),

pour le 18 " " - le comte Przezdziecki [4]),

pour le 19 " " - Mr. Raiecki,

pour le 20 " " - Mr.. Obuchowicz.

En revanche tous les officiers supérieurs et les cadres d'officiers et de sous-officiers, furent tirés des vieux régimens polonais, ce qui permit de donner en peu de temps quelque consistance à l'organisation de ces jeunes troupes et d'arriver et d'activer leur instruction.

Au mois d'Août un ordre du jour de Napoléon nomma le Lieutenant-Général prince Giedroic Inspecteur-général pour l'organisation des régimens Lithuaniens de toute arme.

Le Brigadier-Général comte Miestowski -organisateur des régimens d'Infanterie et

Le Brigadier-Général Wawrzecki - organisateur des régimens de Cavalerie.

Ces officiers généraux reçurent les ordres les plus pressans de surveiller et d'accélérer la formation des nouveaux régimens, sous la direction supérieure du comte Hogendorp.

Ce n'étoit pas chose facile que d'habiller, d'équiper et de monter neuf régimens aux frais d'une province, écrasée par le passage de deux énormes armées, epuisée et ruinée par le déplorable système de déprédations et de désordres qui caracterisoit en tout lieux l'administration militaire françoise, et qui aggravoit au centuple les maux inévitables de la guerre. L'enthousiasme qu'avoit fait naître l'aurore d'une renaissance nationale, s'étoit en grande partie refroidi à la vue des tristes réalités que trainoit à sa suite l'occupation du pays par les François. On parloit sacrifices et devoûement à des gens à qui on ne fesoit voir que de vagues espérances en perspective et qui malgré de belles phrases voyoient leur pays traité en province conquise.

D'ailleurs le séjour récent qu'avoit fait à Vilna l'Empereur Aléxandre, avoit laissé de profonds souvenirs dans la province et les qualités angéliques de ce Souverain de glorieuse et immortelle mémoire étoient la meilleure antidose pour neutraliser des sentimens, qui exploités avec plus de tact, auraient pu devenir un instrument formidable entre les mains de Son puissant adversaire.

Quoiqu'il en soit, les levées d'hommes se fesoient avec facilité, mais le manque de fonds retardoit l'habillement et l'équippement des troupes. La fourniture de chevaux se fesoit aussi avec difficulté. Aussi l'organisation de l'Infanterie marchoit-elle d'un pas plus rapide que celle des régimens de Cavalerie.

Vers la mi-Septembre les cinq régimens d'Infanterie se trouvoient déjà au complet et en grande partie habillés. Leur organisation fut alors constatée officiellement par une inspection générale. Un conseil d'administration fut institué dans chaque régiment d'après les formes françoises alors en vigueur dans l'armée polonoise du Duché de Varsovie. Enfin les arsenaux françois de Vilna et de Kowno délivrèrent alors et mirent à la disposition du Gouvernement Général de la Lithuanie les fusils nécéssaires pour compléter l'armement de ces régimens.

Ce fut alors aussi que l'on forma un bataillon de Chasseurs-tirailleurs à pied, composé de garde-chasses et de volontaires sachant manier le fusil.

Enfin on commença la formation d'un sixième régiment d'Infanterie, qui prit le № 23 et qui devoit être levé dans la partie méridionale du Gouv. de Minsk, mais l'organisation de ce régiment interrompue par les évènemens de la guerre, ne fut jamais achevée.

L'organisation des régimens de Cavalerie ne parvint jamais à être aussi complète. Le manque de chevaux, la difficulté de réunir en peu de temps les effêts nécéssaires pour leur harnachement et l'impossibilité d'achever aussi vite l'instruction du soldat, ne permirent pas de mettre la dernière main à la formation de ces régimens avant l'hiver. Ce résultat fut en partie la suite du manque des fonds, comme nous l'avons dit plus haut, en partie aussi il provenoit de la moindre aptitude du paysan Lithuanien pour le service de la cavalerie, si on le compare avec le paysan des autres provinces polonaises, où l'on a toujours vu les régimens à cheval se former plus facilement et plus vite que les troupes à pied. Malgré cela, l'acti- vité du général "Wawrzecki parvint à achever l'organisation des 17, 18 et 19 me régimens de Hulans qui se trouvèrent armés et en grande partie montés lors de la retraite de la Grande Armée française. Le 20 me régiment de Hulans ne fut jamais au complet.

Outre ces quatre régimens, levés par conscription, on voulut ériger à Vilna un régiment de Chasseurs-à-cheval, qui prit le № 21 [5]) et dont le commandement fut donné au Colonel Moniouszko. Ce régiment composé en grande partie de volontaires, n'eut pas le temps d'achever sa formation et fut incorporé dans un des vieux régimens Polonais.

On forma aussi à Vilna un escadron d'Artillerie-à-Cheval, qui fut réuni en 1813 au corps de cette arme de l'armée du Duché de Warsovie.

Enfin pour assurer le bon ordre et la Police dans le pays, on organisa dès le commencement un corps de Gendarmes à cheval sous le commendement du colonel Prince Radziwill. Ce corps composé avec soin seconda très bien la Gendarmerie françoise pour la repression de la maraude et du brigandage, exercés par les traînards de l'armée alliée [6]).

Toutes les formations qui ont été énumérées jusqu'ici, avoient le caractère de trouppes nationales levées et soldées aux frais du pays et portant la cocarde Polonaise.

Il nous reste à faire mention d'un Corps qui se forma dès les premiers momens du séjour de l'Empereur Napoléon à Vilna et dont nous n'avons pas parlé jusqu'ici, bien que sa formation ait précédé celle des autres régimens Lithuaniens, parceque dès son origine, ce corps, envisagé comme régiment Français, fut équippé et armé aux frais de la France, et prit la cocarde tricolore. Nous voulons parler du régiment de Cavalerie, dont Napoléon ordonna la formation dès son entrée à Vilna, et qui prit le nom de: 3 me régiment de Chevau-Légers de la Garde Impériale [7]).

Il donna le commendement de ce corps au général de brigade baron Konopka, Lithuanien de naissance, qui venoit de s'illustrer en Espagne par des actions éclatantes de bravour à la tête du régiment des Lanciers de la Vistule, dont il était Colonel. A l'exception d'un faible cadre tiré du régiment des Cheyau-Légers de la Garde, ce corps fut composé en entier de volontaires. Les rangs se remplirent rapidement de jeunes gentilshommes et d'étudians de l'Université de Vilna, et son organisation commencée dans cette ville, s'acheva à Warsovie où le régiment fut envoyé pour compléter son brillant équipement. Ce fut sans contredit le plus beau de tous les corps levés en Lithuanie. Il devoit être de six escadrons, mais quatre seulement furent complètement organisés. On y ajouta ensuite un escadron de Tartares, recruté parmi les mahométans colonisés depuis des siècles en Lithuanie. Cet escadron qui avoit un costume et un équipement à l'orientale, comptait dans la garde et étoit attaché au régiment, sans en faire partie intégrante.

Après avoir ainsi passé en revue les corps ou régimens, dont la formation, a été soit effectuée soit commencée pendant la durée de l'occupation de la Lithuanie par l'armée française, il nous reste à dire quelques mots sur la part que ces troupes nouvellement formées purent prendre à la lutte qui avoit lieu entre la Russie et la France, ainsi que sur le sort qu'elles eurent en définitive.

Les armemens étoient arrivés au point que nous venons de constater ci-dessus lorsque l'irruption de l'armée russe du Danube de l'amiral Tchitchagoff sur les flancs et sur les derrières de la Grande Armée française, vint porter l'alarme en Lithuanie. A la première nouvelle de la marche de l'armée du Danube, les régimens Lithuaniens furent en toute hate concentrés autour de Vilna. Les revues passées alors par les Inspecteurs-Organisateurs et les rapports présentés par eux au Gouverneur-Général comte Hogendorp, constatent qu'il y avoit à cette époque, en tout, au delà de 19.000 hommes dans les rangs, mais dont une partie, surtout dans la cavalerie, n'était encore équipée et armée qu'incomplètement ou même pas du tout. Il est bien entendu que le régiment des Gardes du général Konopka n'étoit pas compris dans cette évaluation: sa formation ne regardoit en rien le Gouv. provisoire de Lithuanie. Ce régiment se trouvoit à Warsovie au moment où la frontière orientale du Duché fut menacée par l'apparition du gén. Doctoroff sur le Boug. Il fut appelé avec d'autres détachemens disponibles à couvrir cette frontière et à rejoindre le VII rae Corps de la Grande Armée commandé par le Gén. Reygnier. Engagé imprudemment au millieu de partis nombreux de cavalerie Russe, ce régiment fut surpris à Slonim et presque détruit. Le G al Konopka lui même fut fait prisonnier. Les débris de ce beau Corps réjoignirent plus tard la Garde Impériale en Prusse, et furent incorporés dans le 1 er Régiment de Chevau-Légers de cette Garde. L'escadron des Tartares conserva seul son organisation et son uniforme distincts et subsista à la suite des Chevau-Légers Polonais de la Garde jusqu'en 1814, où ce régiment, après son retour en Pologne, fut licencié et reorganisé comme 4 me régiment de Hulans de la nouvelle armée du Royaume de Pologne.

Quant aux régimens Lithuaniens réunis autour de Vilna, une partie de l'Infanterie ainsi que le 18 régiment de Hulans, furent envoyés à Minsk pour mettre ce point important à l'abri d'un coup de main. Le général polonais Kossecki qui commendoit la place de Minsk, engagea au combat inégal avec les corps russes chargés de s'emparer de la ville, combat dans lequel ces jeunes trouppes furent très maltraitées. Le bataillon de Chasseurs-Tirailleurs, le 22 me régiment d'Infanterie (Czapski) eurent le plus à souffrir et furent désorganisés. Le 18 Régiment de Hulans (qui étoit en partie monté sur des chevaux sans selles) fut aussi à peu près détruit. Les restes furent ensuite fondus dans d'autre régimens polonais.

Les quatre autres régimens d'Infanterie, savoir: le 18, 19, 21 et 22 me se raillirent aux débris du V me Corps de la Grande Armée (prince Poniatowski) qui revenoit de Moscou dans un état comparativement meilleur que les autres corps, puisqu'il ramenoit la plus grande partie de son artillerie et effectua ainsi sa retraite sur Warsovie en bon ordre, mais non sans pertes notables. Ces quatre régimens furent laissés à Modlin et formèrent la mageure partie de la garnison de cette place forte, pendant le siège au blocus qu'elle eut à soutenir en 1813. A leur arrivé à Modlin les quatre régimens en question offroient encore un effectif de 5 à 6.000 hommes.

Quant aux régimens de cavalerie nous avons vu que le 18 me avoit été dispersé à l'affaire de Minsk, le 20 me, qui n'avoit encore de montés que deux escadrons, se trouva, ainsi qu'un faible détachement du 19 me, englobé dans la retraite du X me Corps de la Grande Armée (M al Macdonald) avec lequel il parvint à Danzig. Se trouvant trop faible pour exister comme régiment, ce détachement fut incorporé dans le 9 me régiment de Hulans Polonais, qui fesoit partie de la garnison de cette place.

Le 21 me rég. de Chasseurs-à-Cheval du colonel Moniuszko dont l'organisation n'étoit que commencée, fut fondu dans le 5 me de Chasseurs-à-Cheval de l'armée du Duché de Warsovie.

Le 17 me et 19 me régimens de Hulans, dont l'organisation était complète, suivirent le mouvement de retraite de l'armée française à travers la Prusse et comme la cavalerie française se trouvait à peu près anéantie, ces deux régimens frais et bien-montés furent activement employés à couvrir la retraite et combatirent souvent. Ils parvinrent ainsi jusqu'à l'Elbe. Lors de la réorganisation des corps de la Grande Armée, ces régimens furent annéxés au corps d'armée du Maréchal prince d'Eckmuhl qui occupa Hambourg et les bouches de l'Elbe. Ils partagèrent les travaux, les dangers et la destinée de ce corps. Le Danemark, ayant été forcé de prendre part à la guerre et de joindre un corps de ses troupes à l'armée française de Hambourg, les deux régimens Lithuaniens furent du nombre des troupes françaises envoyées pour occuper le Schleswig et le Holstein et cantonnèrent dans ces provinces pendant une partie de l'année 1813. Hambourg ayant capitulé après la paix de Paris, les deux régimens en question rentrèrent en Pologne et furent compris dans la réorganisation de l'armée polonaise qui s'effectuait alors, sous les auspices de S. A. I. M r le Grand-Duc Constantin.

Il en fut de même des quatre régimens d'Infanterie Lithuanienne en garnison à Modlin et des détachemens isolés des levées de la Lithuanie qui, entrainés en sens divers par le désordre de la retraite des Français, se trouvèrent, soit enfermés dans des places fortes, soit annéxés à des corps Polonais qui suivirent les drapeaux de Napoléon jusqu'au delà du Rhin. La protection puissante de l'Empereur Aléxandre s'étoit étendue sur toutes les troupes Polonaises que le désastre final de Napoléon laissoit à sa merci; tous ces détachemens furent peu à peu acheminés vers la Pologne, où les attendoit une organisation nouvelle.

En appréciant, d'après les renseignemens cidessous, le surcroit de forces que les armemens de la Lithuanie ont apporté à l'armée de Napoléon, nous verrons que la coopération active de ces armemens a été très bonne et que la majeure partie des nouvelles levées n'a pas survécu à la campagne de 1812 à laquelle cependant elles n'ont pris a peu près aucune part. Le tableau ci-contre offre la liste des régimens formés en Lithuanie, avec le degré d'organisation que chacun d'eux a atteint et l'indication de sa déstinée ultérieure.

On voit par là que les quatre régimens d'Infanterie formant la garnison de Modlin et les deux régimens de Cavalerie que furent à Hambourg et en Danemark, sont les seuls corps Lithuaniens qui aient pris part à la campagne de 1818-1814.

TABLEAU.

CAVALERIE.

RÉGIMENS.

Degré de formation.

DESTINÉE.

i

3me régiment des Chevau-Légers de la Garde

Achevé

Détruit à Slonim en 1812.

Escadron des Tartares de la Garde

achevé

Incorporé au 1er rég. de la Garde.

17me régiment de Hulans

achevé

a fait la campagne de 1813-1814.

18me régim. de Hulans

achevé

détruit à Minsk en 1812.

19rae régim. de Hulans

achevé

a fait la campagne de 1813-1814 en Danemark.

20me régim. de Hulans

Commencé

Incorporé au 9 régiment âe Hulans, à Danzig.

2ішѳ régim. de Chasseurs-à-Cheval

Commencé

Incorporé au 5 de Chass. à cheval du Duché de Warsovie.

Escadron d'Artillerie à cheval

achevé

Fondu dans Artillerie Polonaise.

Corps de Gendarmes

achevé

S'est dissous pendant la retraite.

INFANTERIE.

18me rég. d'Infanterie

Achevé

Licencié après la reddition de Modlin.

19me rég. d'Infanterie

id.

id.

20me rég. d'Infanterie

id.

id.

21me rég. d'Infanterie

id.

id.

22me rég. d'Infanterie

id.

Détruit à Minsk en 1812.

23me rég. d'Infanterie

Commencé.

S'est dissous.

Bataillon de Chasseurs-Tirailleurs

Avancé

Détruit à Minsk en 1812.



[1] Настоящая записка, представленная Михайловскому-Данилевскому въ 1837 г., составлена нѣкимъ Ленскимъ (Lęski), біографическихъ свѣдѣній о которомъ къ сожалѣнію не удалось найти. Французская орѳографія сохранена по подлинику (Ред.).

[2]У Тышкевича (Hist. du 17 rég. de cavalerie polonaise) командиромъ 20-го пѣх. полка указанъ Charles Przezdziecki.

[3] У Тышкевича - Adam Biszping.

[4] У Тышкевііча - Joseph Wawrzecki. Ped.

[5] A cette époque l'armée polonoise n'avoit qu'une seule série de numéros pour tous les régimens de Cavalerie à quelqu'arme qu'ils appartinssent : Cuirassiers, Chasseurs-à-Сhеѵаl, Hussards ou Hulans, savoir: №№ 1, 4 et 5-Chasseurs-à-cheval; №№ 2, 3, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 15 et 16 -Hulans; №№ 10 et 13 -Hussards et № 14 - Cuirassiers.

[6] II faudrait peut-être, pour être exacte, mentionner également ici la Garde Nationale de Vilna, qui fut aussi organisée et armée à cette époque. Mais cette milice bоигgeoise, étant par sa nature, destinée à un service tout pacifique, nous n'avons pas cru devoir la faire figurer au nombre des armemens militaires.

[7] Le régiment Polonais formé en 1806 à Warsovie par le général comte Krasinski, était le premier de cette arme dans la Garde Impériale Française; le Régiment Hollandais du général comte Colbert, nommé les Lanciers Rouges, était Je second.

 
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